C’était un gallois, un mexicain, un italien qui travaillaient dans la construction sur un gratte-ciel. L’heure du dîner est arrivée.Dans le vide
(Trad. Diane Leduc)Le mexicain dit : ‘si ma femme m’a préparé encore des sandwichs, je me tire dans le vide.’ Il ouvre sa boîte à lunch et voit des sandwichs. Alors il se tire dans le vide.
L’italien, lui, dit : ‘si la mienne, ma femme, m’a donné de la pizza et du spaghetti encore, je me tire dans le vide.’ Il ouvre sa boîte à lunch et voit de la pizza. Alors il se tire dans le vide.
Le gallois, lui, qui écoutait tout cela, dit : ‘et moi, je suis fatigué de la paella. Si j’en ai encore, par les dieux que je me tire dans le vide’. Il ouvre sa boîte à lunch et, pour ne pas allonger cette histoire, il se tire lui aussi dans le vide.
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Le jour où les épouses les veillaient au salon funéraire, la mexicaine pleurait, inconsolable : ‘si j’avais su que Juan n’aimait pas les sandwichs, je lui aurais préparé autre chose, au lieu de le retrouver ici.’
L’italienne : ‘Si Giovanni m’avait dit qu’il n’aimait pas la pizza……..’
La galloise : ‘Mais moi je ne sais pas pourquoi il s’est tiré dans le vide, cet imbécile de Venancio, c’est lui-même qui a préparé son lunch!!!!!’